André SORNAY (1902-2000) intègre l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon avant de reprendre l’affaire familiale au décès de son père en 1919.
Il en révolutionne totalement la production passant de la copie de mobiliers classiques, à la création de meubles aux lignes résolument modernes.
Influencé par le Bauhaus et le mouvement de Stijl où la synthèse de l’art et de l’architecture est une quête perpétuelle, il s’inscrit dans la ligne d’architectes, d’artistes, de décorateurs qui souhaitent concevoir de nouvelles formes s’intégrant parfaitement au cadre de la vie moderne. Cette Union des Artistes Modernes accueille Pierre CHAREAU, Francis JOURDAIN, LE CORBUSIER, Charlotte PERRIAND, tous créateurs avant-gardistes soucieux de s’affranchir de la tradition et de démocratiser l’art.
Les créations d’André SORNAY se distinguent par des lignes pures et géométriques, des proportions harmonieuses et une très grande fonctionnalité. Les matériaux utilisés associent tradition et modernité : essences de bois précieux, permatex, caoutchouc, laque Duco, métal.
Sa vision très aiguë de la gestion de l’espace intérieur l’amène à se convertir en décorateur pour sa clientèle en grande partie locale.
La crise de 1929 génère un premier brevet, déposé par André SORNAY en 1932, lequel met en avant une nouvelle technique d’assemblage : le cloutage. Ce procédé permet de réunir des panneaux plaqués d’essences fines à la structure du meuble. L’alignement des clous devient ainsi marque de fabrique et élément décoratif.
Ce brevet engendre la fabrication de «mobiliers cloutés» diffusés en petite série, et accessibles au plus grand nombre.
Après la Seconde Guerre mondiale, les brevets s’enchaînent : un premier en 1945 suivi en 1953, de la «tigette SORNAY», un «élément combinable et démontable pour ameublement et construction».
André SORNAY expose essentiellement aux salons d’Automne de Lyon. Néanmoins, il participera à deux expositions parisiennes. En 1925, à l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs Industriels et Modernes, ses œuvres ne semblent pas encore vraiment comprises. Ses contemporains restent tournés vers les artistes tels RUHLMANN, JALLOT, SÛE et MARE. Douze ans plus tard, en 1937, à l’Exposition Internationale des Arts et Techniques dans la Vie Moderne, il reçoit une médaille de bronze pour la présentation de son bureau personnel.
Les années 1950-1960 voient se normaliser les formes et les techniques d’assemblage. André SORNAY travaille pour les collectivités et abandonne petit à petit les rênes de son entreprise à ses enfants.
André SORNAY (1902-2000) intègre l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon avant de reprendre l’affaire familiale au décès de son père en 1919.
Il en révolutionne totalement la production passant de la copie de mobiliers classiques, à la création de meubles aux lignes résolument modernes.
Influencé par le Bauhaus et le mouvement de Stijl où la synthèse de l’art et de l’architecture est une quête perpétuelle, il s’inscrit dans la ligne d’architectes, d’artistes, de décorateurs qui souhaitent concevoir de nouvelles formes s’intégrant parfaitement au cadre de la vie moderne. Cette Union des Artistes Modernes accueille Pierre CHAREAU, Francis JOURDAIN, LE CORBUSIER, Charlotte PERRIAND, tous créateurs avant-gardistes soucieux de s’affranchir de la tradition et de démocratiser l’art.
Les créations d’André SORNAY se distinguent par des lignes pures et géométriques, des proportions harmonieuses et une très grande fonctionnalité. Les matériaux utilisés associent tradition et modernité : essences de bois précieux, permatex, caoutchouc, laque Duco, métal.
Sa vision très aiguë de la gestion de l’espace intérieur l’amène à se convertir en décorateur pour sa clientèle en grande partie locale.
La crise de 1929 génère un premier brevet, déposé par André SORNAY en 1932, lequel met en avant une nouvelle technique d’assemblage : le cloutage. Ce procédé permet de réunir des panneaux plaqués d’essences fines à la structure du meuble. L’alignement des clous devient ainsi marque de fabrique et élément décoratif.
Ce brevet engendre la fabrication de «mobiliers cloutés» diffusés en petite série, et accessibles au plus grand nombre.
Après la Seconde Guerre mondiale, les brevets s’enchaînent : un premier en 1945 suivi en 1953, de la «tigette SORNAY», un «élément combinable et démontable pour ameublement et construction».
André SORNAY expose essentiellement aux salons d’Automne de Lyon. Néanmoins, il participera à deux expositions parisiennes. En 1925, à l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs Industriels et Modernes, ses œuvres ne semblent pas encore vraiment comprises. Ses contemporains restent tournés vers les artistes tels RUHLMANN, JALLOT, SÛE et MARE. Douze ans plus tard, en 1937, à l’Exposition Internationale des Arts et Techniques dans la Vie Moderne, il reçoit une médaille de bronze pour la présentation de son bureau personnel.
Les années 1950-1960 voient se normaliser les formes et les techniques d’assemblage. André SORNAY travaille pour les collectivités et abandonne petit à petit les rênes de son entreprise à ses enfants.